Si Benny&Co. peut se vanter de vous servir plus de 80 % d’ingrédients locaux, c’est grâce à ses nombreuxz partenaires et fournisseurs d’ici. Ce sont les efforts d’une multitude d’entreprises qui font de Benny&Co. probablement l plus québécois des rôtisseurs. Nous vous présentons aujourd’hui cinq d’entre eux.
Hydroserre, notre fournisseur de laitues — Valérie Terrault, gestionnaire de marque chez Hydroserre
Hydroserre, c’est une histoire de famille, n’est-ce pas ?
Comme Benny&Co., Hydroserre est une entreprise familiale. Fondée en 1987, l’entreprise appartient aujourd’hui à mes parents. Mon frère, mon cousin, mon oncle et moi sommes maintenant à leurs côtés dans l’entreprise. Ils nous accordent énormément de confiance !
Qu’est-ce qui rend le Québec spécial pour votre entreprise ?
Bien qu’on exporte aux États-Unis, le Québec reste notre principal marché. Comme on produit des légumes 12 mois par année, on offre aux Québécois les produits locaux les plus frais même en hiver. Ce n’est pas tout le monde qui peut se vanter de faire ça dans un pays nordique.
Aussi, les Québécois sont réceptifs à l’agriculture et l’approvisionnement local, spécialement depuis le début de la pandémie. On souhaite que ça perdure, parce que ça fait la différence pour une entreprise comme la nôtre et comme Benny&Co.
Quelle est l’histoire de votre partenariat avec Benny&Co. ?
L’équipe de Benny&Co. nous a approché il y a environ un an. Auparavant, nous étions peu présents en restauration, car nos produits sont légèrement plus chers que certains géants américains. Benny&Co. est l’une des premières entreprises de son secteur à être prête à payer le juste prix pour encourager le local, tout en restant abordables. C’était audacieux et c’est tout à leur honneur. Chapeau !
Mejicano, notre fournisseur de tortillas — Philippe Gadoua, co-propriétaire et président de Mejicano
Comment a commencé l’histoire de votre partenariat avec Benny&Co. ?
Nous avons approché Benny&Co. plus tôt cette année. Par chance, ils étaient en pleine recherche de fournisseurs québécois pour offrir un maximum d’ingrédients d’ici à leur clientèle. Avec cet engagement pour l’approvisionnement local, nous avions visiblement des atomes crochus ! En plus, l’équipe de Benny&Co., ce sont des gens simples, accessibles et terre-à-terre, exactement comme nous.
Avez-vous observé une évolution dans l’importance du local ?
Sans l’ombre d’un doute ! On remarque un engouement pour achat local, autant chez les consommateurs en épicerie que chez les restaurateurs. On remarque une grande conscientisation, spécialement depuis la dernière année et demie. Le public comprend qu’en achetant local, l’argent reste ici, les impôts seront payés ici et ça enrichi le Québec.
Quelle est votre plus grande fierté ?
Notre plus grande fierté, c’est d’être le seul grand producteur de tortillas de propriété québécoise et dont les produits sont certifiés Aliments du Québec. Nous sommes une entreprise en croissance, et ce n’est que le début !
Fromagerie St-Guillaume, notre fournisseur de fromage en grains — Robert Cloutier, directeur des ventes chez St-Guillaume
Quelle est la petite histoire de St-Guillaume ?
St-Guillaume est une fromagerie qui appartient à la COOP Agrilait, qui a été fondée en 1940 par des producteurs de lait à la suite de la crise économique. La COOP est détenue par plus de 200 producteurs de lait et emploie aujourd’hui plus de 250 personnes. Le Québec est notre principal marché, mais comme la poutine est un plat qui gagne en popularité dans le monde, nous avons quelques clients en Europe et en Amérique du Nord.
C’est le fromage en grains qui a mis St-Guillaume sur la carte, ça représente 70 % de notre production, mais nous produisons aussi d’autres types de fromages. Ce qui rend notre fromage en grain spécial, c’est notre procédé de « cheddarisation » qui le rend plus élastique, qui le garde plus blanc et qui fait en sorte qu’il ne se défait pas dans la sauce.
En quoi votre entreprise vous rend-elle fier ?
Comme dirigeants, on admire avant tout la fierté de nos employés et des gens de la région pour notre entreprise et pour nos produits. Nous sommes LE fromage de la région de Drummondville, LA ville d’origine de la poutine.
Notre modèle le COOP est aussi une grande fierté, on est la propriété des producteurs de la région et nos valeurs de solidarité et d’entraide se ressentent à tous les niveaux dans l’entreprise.
C’est comment, travailler avec Benny&Co. ?
Je les connais très bien, on se parle toutes les semaines ! Ce sont des gens exigeants envers les autres autant qu’envers eux-mêmes. Je trouve admirable qu’ils travaillent avec des producteurs locaux.
C’est aussi une entreprise qui redonne, et ça rejoint nos valeurs. On se fait toujours un plaisir de participer aux activités de financement pour la Fondation Benny&Co.
Groupe MAG, notre fournisseur de mayonnaise — Hugo Magnan, président de Groupe MAG
Être une entreprise familiale, ça veut dire quoi pour vous ?
Ça veut dire beaucoup ! Notre entreprise a été fondée par mon père en 1989, et je m’y suis officiellement joint en 1999. J’ai littéralement grandi dans l’entreprise.
Ensemble, nous avons transformé, modernisé et diversifié nos activités, tout en restant 100 % familial et local. C’est une grande fierté d’avoir réussi à amener le rêve de mon père où il est aujourd’hui. Je souhaite que mes enfants veuillent un jour prendre les rênes.
Quelle est la petite histoire de vos produits ?
Au départ, mon père possédait des poissonneries et nous produisions de manière artisanale de la mousse de fruits de mer. Après plusieurs années de croissance, nous avons bâti notre première usine et avons déménagé nos opérations.
Comme notre équipement nous permettait de produire d’autres types d’aliments, nous avons lancé la production de mayonnaises et de sauces sur-mesure pour les restaurants. Plus récemment, nous avons ouvert une deuxième usine près de Québec, à Saint-Augustin.
Qu’aimez-vous de votre collaboration avec Benny&Co. ?
On aimerait vraiment souligner la reconnaissance dont ils font preuve envers leurs fournisseurs. C’est tellement apprécié ! Ça met en lumière le fait que ce n’est jamais une seule entreprise qui crée un succès, mais l’ensemble des partenaires qui se cachent derrière.
Les Serres Royales, notre fournisseur de tomates — Stéphan Lemieux, directeur général chez Les Serres Royales
Comment la famille Lemieux a commencé la production de tomates ?
Auparavant, mes parents avaient une entreprise dans le domaine des pièces automobiles. À un moment donné, mon père avait envie de faire quelque chose de totalement différent. Quand on a discuté d’agriculture, nous nous sommes dirigés vers l’agriculture en serres parce que c’est un domaine qui était avant-gardiste et qui avait un volet technologique.
Nous avons bâti et agrandi nous-mêmes nos serres, petit à petit. En 2015, nous avions 3 hectares et sommes passés à 6 hectares, notre taille actuelle. La moitié de nos serres ont aussi été converties à l’agriculture biologique. À partir de 2021, nous pourrons produire 12 mois par année, au grand bonheur de nos clients comme Benny&Co. qui ont été très conciliants avec nous les dernières années.
Qu’est-ce qui vous rend le plus fier ?
Une de nos grandes fiertés est celle d’avoir pris un virage vert. On récupère toute l’eau qu’on rejette, on récupère la chaleur, on chauffe avec la biomasse, on réduit au maximum les emballages de plastique et de carton. C’est un métier et une industrie qui demande de la persévérance, mais on est tenaces !
C’est comment, gérer une entreprise en famille ?
Nous sommes une entreprise familiale et on existe depuis le milieu des années 1990. Mes parents ont fondé et fait croître l’entreprise, et mon frère Pascal et moi sommes maintenant co-propriétaires. Je n’ai connu que ça, donc c’est naturel pour moi. Chacun a ses forces, et on se complète beaucoup plus qu’on se confronte. Nos fournisseurs locaux sont de véritables partenaires de notre succès. Grâce à ces entreprises, nous pouvons vous offrir un menu aussi délicieux pour vous et votre famille que favorable pour l’économie locale. Un merci spécial aux 5 fournisseurs ainsi qu’à tous nos autres partenaires pour leur travail acharné 365 jours par année.